Je participe cette année au National Novel Writing Month (NaNoWriMo). Sur le mois de novembre, je tente de terminer le manuscrit de mon second livre : L’étoffe dont sont tissés les vents (une analyse de La Horde du Contrevent). › plus d’infos
Bilan de la semaine 1
13 et demi
heures travaillées cette semaine
(13.5 depuis le départ)
10 208
mots écrits cette semaine
(10 208 depuis le départ)
Santé mentale à ce stade : Instabilité émotionnelle (du rire aux larmes). Sentiment d’échec. Culpabilité. Rire nerveux. Hargne pouvant présenter un caractère pathologique et des accès de violence.
Commentaire : Écrire 1 667 mots par jour, c’est dur. Mais quand en plus on doit documenter, réfléchir et architecturer un propos un peu cohérent, c’est pire. D’où une division du travail comme suit.
1/ Écrire au kilomètre les « trous » restants dans mon brouillon de départ. 2/ Établir un sommaire solide et – je l’espère – définitif. 3/ Reprendre toutes les notes et taper un premier jet à partir de là. Pour le moment, je mène de front les deux premières étapes. Repasser à travers l’ensemble de ce que j’ai permet de connaître de près l’état du truc, ça me permet de mettre mon plan à l’épreuve et de l’améliorer progressivement en ajoutant / approfondissant les chapitres qui en ont besoin.
En travaillant surtout le soir (20h – minuit ; mais pas tous les jours) j’arrive à peine à coller au cul de la moyenne quotidienne nécessaire pour réussir le NaNo. C’est une discipline rude, et ce n’est que la première semaine. L’hiver vient.
Bilan général
Statut du projet : Berlin 1945.
Commentaire : Hier je suis reparti d’un doc neuf pour faire abstraction de cette masse informe que j’engraisse depuis des mois. Ce fut curieusement libérateur. Malgré la panique croissante de rater quelque-chose, de faire un contresens où de n’être pas assez intelligent pour piger ce que je lis (Deleuze, je te maudis !), je dois maintenant faire abstraction de ce que je sais, et écrire avec ce que je pense ou ressens de mon sujet. Comprendre l’oeuvre, puis l’oublier. De l’opinion, bordel ! Je ne ferai pas 50 000 mots, c’est une certitude. Mais si on compte l’ensemble de mes chapitres tapés en mode « brouillon dégueulasse », j’ai déjà dépassé le nombre de pages de mon livre précédent.
~ Saint Epondyle (vivant mais pas trop).
Stats :
Bande sonore d’écriture :
Si t’écrit avec du Manson, tu es entre de bonnes mains. ;)
Mais tous ces graphiques pour contraindre et capitaliser sur l’écriture ça me fout un peu les boules aussi, mais je comprends le but de l’exercice, bon courage et lâche pas !
T’inquiète, les graph sont faits a la truelle. Ils sont juste jolis. :)
Merci pour les encouragements.
J’aime beaucoup aussi le format de l’article, et l’humour.
C’est très imagé, et j’vois d’une certaine manière où tu veux en v’nir. D’une certaine manière hein… J’ai pas ta discipline, ta folie, et tes points de santé mentale en moins, apparemment.
En revanche, tu balises (sans mauvais jeu de mots), mais il me semble que t’as déjà atteint un premier objectif : celui d’aller plus loin que ton premier bouquin.
Le deuxième me semble être celui d’avoir terminé la première semaine sans t’être jeté par ton OS. (Ceci était une tentative de jeu de mots avec « windows », mais si ça se trouve, tu l’utilises pas… Et en plus, c’était nul. Mais je laisse les plâtres. L’envers du décor peut faire du bien, parfois…)
Bref : continue à être le veilleur sur le mur.
Où je veux en venir ? On verra dans 3 semaines !
Attention, aller plus loin que mon premier bouquin c’est pas un objectif quantitatif, si c’est juste faire plus de pages ça n’a aucun intérêt… mais je suis assez content de moi à ce stade.
Je sais pas si je suis « le veilleur sur le mur » (Who Watches The Watchmen ? ») mais je sais que ton jeu de mot est pouuuurrave ! :D
Merci en tous cas.
Je suis admiratif. Plus de 10^4 mots (même au kilomètre) en une semaine!
C’est déjà une puissance de travail assez phénoménale (selon mes standard de feignasse cosmique). Ce qui augure bien de ta capacité à tenir tes objectifs.
Reste à trouver le moyen de ne pas gagner une folie permanente (j’adore « onychophobie », celle qui me fait penser qu’à force de se ronger les ongles on peut vraiment devenir dingue). ;)
Tu tiens le bon bout !
Merci, mais selon mes standards à moi j’écris pas énormément plus que pour le blog en « temps normal ». J’irai pas aux 50 000 mots parce que mon bouquin final fera pas ça je pense.
Mais ouais, je tiens le bon bout !
Lire tes aventures* d’écriture me collent presque déjà la migraine :’D
Bravo pour avoir imaginé réussir, et donc, l’avoir fait!
* Vous gagnez 2 point de talents dans la branche Volonté*
* en retard
ç’pas fini, le NaNo est terminé mais la Bête est encore là, tapie, elle me regarde. il faudra bientôt y retourner pour espérer l’achever.