#FiftyHorrifique : Résultats

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Image ïssue du film Sleepy Hollow : La légende du cavalier sans tête

Très en retard, et pour cause. Le concours d’histoires d’horreur en 50 mots du mois de novembre a remporté un succès inespéré avec presque 100 textes reçus. Record total ! Nous aurons eu du sang, des litres de sang, un nombre improbable de fœtus démoniaques, beaucoup d’histoires (très) glauques, quelques hors-sujet. Globalement, le thème vous a inspiré et la qualité générale est au rendez-vous !

La masse des contributions nous a forcé à abattre une quantité de notes considérables en y passant un temps fou. Pour cette raison, nous avons dû changer nos habitudes de notation en shortlistant nos quatre textes préférés avant de re-noter chacun d’entre eux. Attention, cette shortlist est basée sur nos préférences personnelles et pas forcément sur les notes attribuées. Corollaire de ce record de participation : tout le monde n’a pas de appréciations de chacun des jurés (et d’ailleurs les jurés ne sont pas tous aussi bavards que moi).

Résultats

Le vainqueur du concours,
avec une moyenne générale de 9 sur 10, et les félicitations du jury
est…

Thierry Costa

Première place

(sans titre), Thierry Costa

« Propriété privée ! Danger de mort ! » Disait la pancarte.
D’abord on s’est marré, matant des K7 pornos, vidant les bouteilles du proprio.
Quand on a avalé le verre pilé, c’était trop tard.
Ensuite il est entré avec un taille-haies et on n’a plus rigolé du tout.

Jemrys Rueff
« On prend les codes du genre, c’est très visuel/cinématographique, ça fonctionne très très bien. (J’ai augmenté un peu ma note, parce que selon moi c’est purement tiré d’un film d’horreur, donc correspondant très bien au thème.) »  9,5/10  François Bon
« Mon deuxième choix, péchu. » 10/10

 Anthony « Yno » Combrexelle
« Riche, rapide, sec, cool. » 8/10

Saint Epondyle
« Oui, c’est marrant. J’ai cru que l’histoire allait s’arrêter au verre pilé, qui est plus gore qu’horrifique, mais le taille-haies et le groupe de gosses débiles qui matent du porno renvoient à une imagerie Série B que j’aime beaucoup ! Et puis on rigole bien. J’abaisse un tantinet ma note une fois ce texte shortlisté car son écriture est moins littéraire (et jolie) que d’autres. » 8,5/10

La seconde position revient à Groucho avec une note de 8,25 sur 10, grâce à un texte drôle et inattendu. Bravo à vous deux pour nous avoir fait rire et peur en même temps.

Deuxième place

Conte du fond des bois, Groucho

Trois petites silhouettes entrèrent dans les bois. Le monstre retroussa ses babines et d’avance se délecta.
Trois petites silhouettes marchèrent le long du chemin. Le monstre les vit s’approcher et s’arrêter soudain.
Trois petites silhouettes dévoilèrent leurs crocs. Du monstre hurlant, il ne resta que des os.

Surprise !

montagnes-folie-lovecraft

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François Bon, éminent juré et traducteur de Lovecraft offre à chacun des deux vainqueurs un tome du Maître de Providence ! Thierry reçoit Montagnes de la folie et Groucho L’appel de Cthulhu ; textes mythiques dans leurs nouvelles traductions.

Un grand merci à François pour ces cadeaux inattendus.

Tous les textes, toutes les notes

La troisième et la quatrième place reviennent respectivement à Antoine Traisnel (7,5) et Kaz Kaza (6,75) pour leurs textes chouchoutés par certains membres du jury… mais pas tous. Un grand bravo à vous deux, ainsi qu’aux presque cent autres participants d’un concours très réussi !

Pour accéder à la grille de notation complète et télécharger le corpus de textes en entier, cliquez sur le bouton correspondant.

Tous les textes en PDF Grille de notation complète

Chaque année, ou presque, les concours de fifties remportent l’adhésion d’un nombre croissant de participants. Je suis bien content de voir que le plaisir d’écrire sous contraintes, et surtout d’écrire ensemble est aussi fédérateur. Un grand merci à vous tous d’avoir joué le jeu avec des textes riches et variés. A bientôt pour de nouvelles aventures… horrifiques ?

~ Antoine St Epondyle

49 Commentaires

  1. Wouhou, shortlisté par François Bon et 20e global, je considère que c’est une réussite ! Surtout si on considère que je me suis planté et que j’ai envoyé la version non retravaillée. La version finale donnait ça pour info:

    « CENT ! J’ARRIVE ! »
    Elle n’est plus dans sa chambre.
    Elle n’est pas dans la nôtre. Ni la clé de ma bibliothèque. Ma gorge se serre.
    Mon bureau. Personne. Bibliothèque: ouverte ! Grimoire: disparu !!
    J’ai… couru… jusqu’à la cave.
    Mais pourquoi? Pour ranger ce livre? J’ai oublié…

    @SaintEp: plus compréhensible comme ça ou toujours pas? (et non, aucune référence particulière)

  2. Yes, on a attendu mais ça y est ! Un peu déçu, forcément, je ne suis pas passé loin au niveau de la short list (4e) mais beaucoup de bonheur à écrire avec cet exercice de style.
    Bravo à tous les participants et aux gagnants.
    Et merci à St-Epondyle pour l’orga de ce super concours.

  3. Merci à Saint Epondyle d’avoir organisé ce concours, merci au jury de nous avoir lus et commentés avec tant de soin… C’est vraiment un travail abouti qui a été réalisé ici. Et c’est très instructif aussi, je trouve, de lire ce soir tous les textes et vos appréciations…

  4. Félicitations à tous et bravo aux courageux membres du jury ! C’était une masse de travail énorme, effectuée avec brio.
    Très content de la forme du classement; c’est très intéressant de savoir comment les différents lecteurs perçoivent et notent les textes. Merci donc pour le classement détaillé !
    L’exercice est vraiment très difficile. Mais justement, la contrainte est très intéressante. En lisant certains commentaires, je comprends des nouvelles choses, je vois mieux ce que le format peut permettre.
    À refaire !
    Merci encore à tous !

  5. Ben dis donc, on prend cher avec toi, Saint-Epondyle. « Encore une histoire de foetus » ? « Un nombre improbable de foetus démoniaques »?
    Je ne conteste pas la note, ni le classement ni les remarques sur le style.
    Mais j’avoue que ces observations lancées par-dessus la jambe ne me plaisent pas du tout. Tu penses souligner une récurrence, en fait, tu mets sans doute plus en avant ta réaction d’homme. En effet, tu as pensé à comptabiliser également le nombre de zombies ou de démons ou de vampires ? Sans doute pas. Tu ne t’es sans doute même pas posé la question. Mais de nombreuses histoires qui parlent de foetus, c’est bizarre, voire c’est longuet à force.
    Tu t’es demandé qui écrit ce genre d’histoires ? Qui pourrait être suffisamment touché pour aborder le sujet par le biais d’un récit horrifique ?
    Tiens ! Tu as essayé de comptabiliser le nombre de femmes qui ont participé à ton concours ? On pourrait se demander si un jury d’hommes serait sensible à une question toute féminine.

    • Salut Mira,
      Tu as sûrement raison. Ceci dit je souligne en effet la récurrence d’une thématique moins classique que d’autres (vampires, zombies…). Que ça soit un thème sensible et personnel pour celles/ceux qui l’ont abordé, je n’en doute pas. Désolé si ça t’a paru choquant, c’était pas le but.

  6. Bravo au gagnant, au deuxième, et à tous.
    Moi, ce qui me choque un peu, c’est le jury numéro un. Qu’il n’aime pas tel ou tel texte, soit, c’est son droit le plus strict. Mais de là à taper un deux sur dix, c’est quand même du n’importe quoi. Deux sur dix, ça veut dire quoi ? Zéro, c’est la feuille blanche, un, c’est le point pour avoir participé avec un texte tellement mal écrit qu’il en est illisible. Deux, c’est donc à peine mieux que ça. Mettre des deux à des textes objectivement bien écrits, objectivement dans le thème, c’est traiter les participants comme des merdes. Et vu le nombre de deux qu’il a bazardé, on en est un paquet, de merde. Ce qui me rassure au fond sur la qualité du jugement. Sans compter que pas une explication de ces jolies notes qui cinglent. Alors oui, il y avait beaucoup de textes, et je comprends que faire un commentaire à chaque, c’était devenu impossible, mais quand on se permet de réduire une grosse partie des candidats à des débiles profonds ne sachant pas écrire, on pourrait avoir quelque chose à dire. Sauf bien sûr, s’il n’y a même pas de raison à une telle façon de faire.
    Je ne visais pas la gagne, c’était pour le plaisir de participer, mais c’est vexant et blessant une telle note. Je dirais même que ça décrédibilise le tout.
    Ce qui ne m’empêchera pas de participer la prochaine fois, je ne mets pas tout le monde dans le même panier. Et les autres membres du jury ont été parfaits.

    • Je comprends que ça soit vexant. Ceci dit, comme tu le dis, « une telle note ça veut dire quoi ? » On ne mets pas forcément la même chose derrière les notes. C’est plus (à mon avis) une volonté de dire « je ne prends pas celui-là » par rapport aux autres, par rapport à la moyenne générale et au classement. En tous cas ça n’est jamais un jugement de valeur sur les participants, seulement sur les participations.
      Après, depuis que j’organise ce genre de concours, et chaque fois avec des jurés différents, je me rends compte qu’il y en a toujours un de plus vachard que les autres. Et impossible, avant, de savoir lequel. C’est également partie du jeu, mais encore une fois il n »y a rien de personnel : on ne se connaît pas, on ne parle que des 50 petits mots qu’on à reçu, pour les classer les uns par rapport aux autres, rien de plus.

      Content malgré tout si tu veut bien rejouer avec nous la prochaine fois. (Pas tout de suite, ça demande trop d’organisation pour le moment !) :)

      • Non, mais un juré vachard ne me dérange pas, et je préfère quelqu’un qui dira honnêtement ce qui cloche dans un texte qu’un autre qui aimera tout ou qui n’osera pas dire qu’il n’a pas aimé. Sauf qu’ici, ce n’est pas être vachard, c’est dire à quarante participants (j’ai compté) que leur texte est nul. Je ne vois pas comment prendre autrement une note qui entre dans le calcul de la moyenne. Je peux accepter l’idée que ça a été sa façon de trier les textes, mais entre zéro et dix, il y a onze chiffres, et il aurait été plus correct envers certains textes d’utiliser des chiffres un peu plus respectueux du travail et de la forme (surtout qu’il a « oublié » qu’il y avait aussi trois, cinq et sept, non pas le neuf, il l’a quand même utilisé une fois). Faut savoir réfléchir et songer que derrière les textes, il y a des personnes, faut aussi réfléchir que noter, c’est après trier, ce ne sont pas les deux mêmes actions. Quand on note, on prend en compte autre chose que « j’aime » ou « j’aime pas ». Il y a le fond, il y a la forme, il y a l’originalité, il y a le style, il y a le niveau de français, il y a le goût personnel…
        Autre petite réflexion, en survolant les commentaires, j’ai plusieurs fois lu des trucs du genre : « c’est du gore, pas de l’horreur » ou « c’est crade, mais ça ne fait pas peur », mais l’horreur englobe le gore, et si on veut des textes qui font peur, c’était de l’épouvante qu’il fallait demander. Mais bon, ça, c’est pas bien grave du tout, ce sont des confusions courantes.
        Mais c’était quand même sympa de participer et les trois commentaires reçus sur mon texte me satisfont amplement..

        • Sur la définition de l’horreur, c’est l’éternel problème de la définition.
          C’est vrai que j’attendais plus un sentiment horrifique que du gore ou du glauque, mais que ça peut englober. Je n’ai pas trop saqué là-dessus quand même je crois, mais ça a fait perdre pas mal de point au global sur mes notes.

          C’est vrai que le vainqueur par exemple m’a plus parlé par ses références aux films d’horreur série B qu’on a tous pu voir à l’occasion. Comme dans les Chair de Poule et les Fais-moi Peur de ma jeunesse. Ceci dit, c’est encore une fois très perso comme jugement. C’est pour ça qu’on est plusieurs jurés, pour essayer d’avoir un semblant d’intelligence collective.

  7. Pour ceux que ça intéresse, je suis le texte 32, et je me permets comme Mira de mettre mon grain de sel alors :
    Non, Jemrys, il n’y a pas de « père » dans l’histoire. Stepon est « plus dedans » si je puis dire!
    Après tout, on peut critiquer les critiques non?

    • Vus pouvez dire ce que vous voulez sur nos critiques, évidemment. :)
      On n’a pas la prétention de tout savoir, ni de comprendre forcément les textes qui nous sont proposés, que ce soit sur l’émotion mise par l’auteur(e) ou sur les intentions et références. Personnellement, je mets souvent une annotation pour dire que je n’ai pas compris.

  8. Merci beaucoup pour toute cette organisation !
    Je me suis bien amusée en participant à ces fifties.
    Bravo aux gagnants ! Et aux autres que je commence à lire…

  9. Cool concours, toujours sympa d’avoir un retour (même d’incompréhension ahah) sur un texte. Et waouh pour certains fiftys authentiquement flippants :o je ferais un titre plus mystérieux la prochaine fois. :p
    En tout cas bravo au jury et à tous les participants !

  10. Coucou :)
    Je suis d’accord avec les autres, sur les notes très violentes sans réelle justification, et sur le fait qu’il faudrait des femmes dans le jury, pour que tout le monde ait les mêmes chances. D’ailleurs j’écris toujours sous pseudo masculin parce que ainsi, je le sais par expérience, on me prend au sérieux. S’il faut jouer à ce petit jeu pour se faire respecter, on va y jouer ! ;)
    Allez, deux femmes pour le prochain jury, ça ne doit pas être trop difficile à trouver, si ? :)

    • Non, elles ne sont pas difficile à trouver.
      Il se trouve que j’ai toujours fait ces concours au feeling en demandant à des jurés qui me semblaient 1/ sympa et 2/ un peu légitimes sur le sujet, j’ai jamais regardé plus loin que ça. Je comprend que ça puisse paraître trop masculin, mais je joue avec les copains qui passent à un instant T, parfois c’est des copines, voila tout.

  11. Merci d’avoir organisé ce concours. C’était fun de participer comme à chaque fois ! :)

    Je suis clouée par le résultat ! J’espérais avoir un peu plus de la moyenne (j’avais bien révisé mon petit Larousse édition 1996 ^^) mais à ce point, je suis sans voix. Merci beaucoup.

    Après avoir dévoré les textes, je suis impressionnée par la variété des univers proposés autant que par la qualité des idées. Du coup, bravo au jury d’avoir potassé tout ça et à tous les participants pour leurs imaginations fertiles !

  12. Je suis d’accord que ça manque cruellement de parité, et certains textes ont été écartés en parti parce qu’ils touchaient à des thématiques purement féminines qui font que les membres du jury, je cite, « ne se sentent pas concernés ».

    Par ailleurs, un membre du jury a noté de manière binaire (soit 2 soit 10) alors que les trois autres ont noté entre 4 et 7. Je n’émets aucun jugement de valeur sur l’une ou l’autre des notations, mais la combinaison des deux fait que c’est finalement François Bon qui a eu droit de vie et de mort sur tous les textes, puisqu’un 2 est plus ou moins éliminatoire dans les faits.

    A l’avenir, je pense donc qu’il faut que les membres du jury adoptent tous la même stratégie pour éviter que l’un prenne plus d’importance que les autres avec une notation plus typée. Soit tout le monde note de manière binaire, soit tout le monde note sur une gaussienne serrée.

      • Comme je partageais l’avis de Funkyboun, je me suis amusée à un peu analyser plus en profondeur le classement. J’y avais déjà pensé après mes premiers commentaires, mais je n’ai pas voulu en remettre une couche, ça m’aurait donné l’impression de me plaindre un peu trop.
        Et pour mieux visualiser le bazar, quelques exemples (les plus parlants normalement) :

        Fifty 3 (shortlisté) total des trois jurés raisonnables 25/30 + 6 = 31/40
        Fifty 29 (shortlisté) total des trois jurés raisonnables 17/30 + 9 = 26/40
        Fifty 38 (shortlistté) total des trois jurés raisonnables 25/30 + 6 = 31/40
        Fifty 96 (shortlisté) total des trois jurés raisonnables 24,5/30 + 10 = 34,5/40
        ———————————————————————————————————
        Fifty 21 (non shortlisté) total des trois jurés raisonnables 21/30 + 2 = 23/40
        Fifty 86 (non shortlisté) total des trois jurés raisonnables 22,5/30 + 2 = 24,5/40
        Fifty 42 (non shortlisté) total des trois jurés raisonnables 21,5/30 + 2 = 23,5/40
        Fifty 37 (non shortlisté) total des trois jurés raisonnables 22/30 + 2 = 24/40

        Fifty 17 (non shortlisté) total des trois jurés raisonnables 22/30 + 8 = 30/40

        Comme on le voit, le fifty 29 n’obtient par les trois jurés raisonnables qu’un score de 17 sur 30, ce qui le place bien derrière les quatre fifties en exemple, mais juré numéro 1 le gratifie d’un neuf, et le voilà propulsé devant les quatre exemples à deux sur dix. Alors que si sa note avait été un peu plus réfléchie, ne fut-ce qu’un quatre (je n’ai pas lu encore, ça mérite peut-être même plus), il y a un fifty qui passait devant numéro 29.et un autre à égalité. Et quand je parle d’un quatre, je suis dans la moyenne basse des autres jurés où j’ai vu apparaître parfois l’un ou l’autre trois (très très peu) et deux uniques fois un deux pour hors-sujet (rien à voir avec les quarante fois deux sur dix de numéro 1), si je me rappelle bien.
        Bien évidemment, ça ne changerait pas grand chose pour la majorité des textes, je ne dis pas ça, mais pour l’un ou l’autre, la façon de voter bizarre de numéro 1 leur a peut-être bousillé un peu leurs chances. Même si pour trois fifties shortlistés, y avait pas photo.
        Bon, faut avouer que c’est peu parlant comme main-mise de juré numéro 1

        Mon dernier exemple, le fifty 17, là c’est plus quelque chose qui me paraît encore plus injuste. Ce texte obtient un total de 30/40 et se place donc devant le fifty 29. Il aurait dû prendre la place du 29 dans la short-list (et ainsi bousiller mes jolis exemples, ouais, ouais, moi j’aime bien bousiller moi-même mes démonstrations). Fifty 17 n’est d’ailleurs pas le seul (même si le plus « injuste »), rien que fifty 1 est devant fifty 29. Mais aussi 5, 6, 15, 41, 74, 87 (ces deux-ci à 26/40 comme 29).

        Donc, en fait maintenant, je me demande pourquoi fifty 29 a été shortlisté aux dépens d’autres textes le devançant ?

        Euh ouais, je suis une bavarde

        • La shortlist, c’est ce que je disais plus haut, est faite au feeling et pas en fonction des notes. Ça dépend de ceux dont on se souvient après lecture de l’ensemble, de ceux qu’on veut mettre ne finale parce qu’ils nous ont plu ou marqués, quelque soit la moyenne de leurs notes.
          Les notes sont là pour le classement général, mais fondamentalement je ne suis pas trop pour mettre des notes car – on le voit – c’est réducteur et très subjectif. Les appréciations sont plus fines.
          Alors oui, le jury a choisi des textes comme il voulait pour la shortlist, mais c’est le principe d’un jury non ?

  13. Bonjour et merci beaucoup

    je ne m’attendais pas du tout à arriver premier, à tel point que, de nature pessimiste, je n’avais même pas regardé les résultats.

    Il est vrai que je me suis bien amusé à imaginer cette charmante histoire et ça me fait plaisir qu’elle ait aussi « charmé » le jury.

    Merci à François Bon pour le cadeau

    Horrifiquement vôtre

    Thierry

  14. J’ai été très heureux de participer, et je savais que l’exercice serait très compliqué pour moi : l’horreur c’est normalement pas du tout ma tasse de thé. Je n’ai jamais vu de film gore au-delà de sa troisième minute, jamais pu supporter de voir un film de zombies, et j’en passe. L’Exorciste ou Blair Pitch (le premier, hein…) sont mes seules références à part Scream.
    Mais participer m’a quand même suffisamment titillé pour que je me fende de 50 mots.
    À partir de là, les jurés sont des humains (ou alors, si l’un d’entre eux est un loup-garou, il cherchait l’inspiration pour son prochain carnage, et nous l’avons tous bien aidé…).
    Je ne pense pas qu’il y ait besoin de calculer comment on noterait s’il y avait des femmes dans le jury, ou si tout le monde avait la même façon d’exprimer ses préférences. Je le dis avec d’autant plus de liberté que je ne suis que 61e, et que moi aussi j’ai pris un 2. C’est pas grave. Je ne le prends pas non plus comme l’équivalent de « j’écris comme un pied ». C’est la manifestation que mon texte n’a pas touché. Je sais que j’y ai mis mes tripes, dans ce fifty, sans mauvais jeu de mots. Ensuite, il touche, ou ne touche pas. Ce n’est pas un drame.
    La littérature c’est de la subjectivité.
    Lire les autres textes est un vrai plaisir, même ceux avec lesquels j’accroche moins (même les gores, quoi…)
    J’espère que le prochain concours nous inspirera tous autant, et que je pourrai tous vous lire encore!
    Merci aux jurés et merci à vous tous!

  15. Re-bonjour c’est encore moi. Je me suis dit que, vu le temps que vous a pris la lecture de tous ces textes, ça valait bien un commentaire plus développé.
    Au risque de me répéter, je suis très touché que mon histoire vous ait plu en priorité, mais, sans bouder mon plaisir, loin de là, je veux d’abord dire que c’est avant tout l’amusement de relever le pari d’écrire un truc en 50 mots qui m’a emballé.
    C’était un exercice rigolo et loin d’être facile.
    Sans trop m’étendre, j’étais dans une petite maison perdue dans un hameau où je vais régulièrement pour écrire. Ce soir-là, j’étais sec d’idées et j’ai repensé à votre concours dont quelqu’un m’avait informé.
    Alors plutôt que de tourner en rond, je me suis dit : « Essayons ».
    Le contexte où j’étais m’a tout droit dirigé vers ce que j’ai écrit (maison isolée etc.).
    Et ça s’est révélé drôlement compliqué : 50 mots on y arrive très vite. Alors j’ai coupé, c’était toujours trop long, alors j’ai encore coupé parce que j’avais plein d’idées de développement sur ce groupe d’ados imbéciles, et j’ai coupé, coupé, ce qui m’a peut-être amené la chute du taille-haies d’ailleurs…
    J’y ai passé une soirée entière sans m’en rendre compte et la nuit était bien tombée (ambiance!).
    J’ai très bien dormi après ça merci.
    Je participerai volontiers à d’autres exercices de la sorte toujours avec la première motivation : l’amusement.
    Pour finir, je n’ai lu que le 2e texte (j’en lirai d’autres plus tard) de celle qui se fait appeler Groucho (quelle drôle d’idées) et je l’ai trouvée drôlement fort, joli, et bien foutu. Sacrée chute!
    Encore merci.

    • Le fifty à ce double avantage d’être plus rapide à écrire qu’une nouvelle et plus rapide à lire également, donc particulièrement adaptée au format « web ». Mais la contrainte est très dure, et comme tu dis on part souvent d’un truc de quelques lignes que l’on doit cisailler, revoir, tronquer, et s’arracher les cheveux de voir disparaître quelques pépites qu’on aurait voulu garder. Pour ça, aucun mot ne doit être laissé de côté, trop fade, pas assez précis ou spécifiant. En fait c’est un exercice d’écriture ultime, qui demande d’être ciselé pour porter.
      Clairement, je suis confortablement dans mon fauteuil de juré, mais j’aimerais pas être à votre place. :)

      @Atsoc / Thierry > C’est donc un texte quasiment vécu ? ;) C’est ça qui lui donne sa force surement. Encore félicitations !

  16. Salut au jury, merci aussi …Alors pour le making of, et ceux qu’intéressent la petite histoire, le fifty shorlisté reflète (imparfaitement) un authentique cauchemar récurrent que je fais depuis des années, ces verres de contact que je ne cesse d’ôter de l’œil dans une panique grandissante, comme des pelures mortes et qui renaissent dans l’orbite et ça ne prend jamais fin et…je me réveille. Alors pour l’interprétation, cher Saint-Epondyle, ben je suis preneuse, toujours pas trouvé ;o) Ah parce que oui, je suis une Elle -cela dit pour les accusations à propos de la parité que vous avez essuyées.

  17. […] D’autre part, et c’est aussi un aspect essentiel, parce que j’ai pu lire les presque cent autres productions des participants qui comme moi avaient sué sang et eau sur leur fifty. La profusion est grande et on y trouve de belles perles. Mon préféré étant (ça tombe assez bien) le deuxième choix du jury, le texte de Groucho qui vous pourrez lire sur le blog de Saint Épondyle. […]

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